CAUSE DE DÉCÈS de La journaliste, Denise Bombardier.
Les opinions tranchées de celle qui a travaillé pendant plus de 30 ans à Radio-Canada ne laissaient personne indifférent.
Dans cette entrevue de 1990, on voit bien qu’elle avait tout, sauf froid aux yeux. Il en fallait du courage pour s’opposer de la sorte à son agresseur de la sorte.
Un moment télévisuel définitivement marquant. Même si elle avait été libérée de l’hôpital, elle se savait condamnée et c’est entouré de son fils, Guillaume, de sa sœur, Danièle, et de son époux, James, qu’elle a rendu son dernier souffle ce matin.
Fidèle chroniqueuse au Journal depuis une décennie, Mme Bombardier s’était déclarée elle-même amoureuse de la controverse et de la polémique «par conviction et par plaisir» dans son autobiographie Une vie sans peur et sans regret, parue en 2018.
Élevée dans un monde de femmes, entre sa mère, ses tantes et sa grand-mère, la petite Denise forge très tôt ses convictions féministes. Recrutée à tout juste 12 ans à Radio-Canada pour faire des entrevues dans une émission pour enfants, c’est là qu’elle croise un réalisateur abuseur qui la marque au fer rouge.
Un souvenir qu’elle n’hésitera pas à sortir de l’ombre sur les plateaux de télévision, notamment pour s’en prendre au sulfureux écrivain français Gabriel Matzneff, qui a fait valoir ses penchants pédophiles dans la plupart de ses livres, sans aucun remords.