Christian Malanga Musumari a traîné son fils de 22 ans, Marcel Malanga, depuis les États-Unis alors qu’il était arrêté après l’échec du coup d’État au Palais de la Nation, en RD Congo.
Qui est Christian Malanga Musumari, le leader de l’attaque de ce matin au Congo ? Né à Kinshasa, le 2 février 1983. C’est un ancien officier militaire congolais qui réside aux États-Unis avec toute sa famille.
Il est actuellement président du Parti congolais uni (PCU), un parti politique national qu’il a formé après ses expériences lors des élections législatives de 2011. En 2013, il a été nommé premier ambassadeur de la Table ronde internationale sur la liberté religieuse. Le 17 mai 2017, le Nouveau Zaïre est officiellement né lorsque le président Malanga crée un gouvernement en exil à Bruxelles.
Disparue des radars depuis plusieurs années, Malanga est réapparue ce matin au Palais de la Nation lors d’une attaque armée orchestrée par ses éléments.
Selon des sources sécuritaires, Christian Malanga a été tué par les FARDC après avoir tenté de renverser le régime. Son fils a été arrêté avec plusieurs autres personnes ainsi qu’avec un Américain.
Les forces gouvernementales de la République démocratique du Congo (RDC) ont réussi à déjouer une tentative de coup d’État. L’incident, qui s’est produit samedi soir, a laissé le pays en haleine alors que les autorités s’efforcent de rétablir l’ordre et d’enquêter sur les personnes impliquées.
“Une tentative de coup d’Etat a été réprimée par les forces de défense et de sécurité. La tentative a impliqué des étrangers et des Congolais. Ces étrangers et ces Congolais ont été mis hors de combat, y compris leur chef”, a déclaré le porte-parole de l’armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge.
La tentative de coup d’État a été « étouffée dans l’œuf par les forces de défense et de sécurité congolaises (et) la situation est sous contrôle », a déclaré sans plus de précisions le porte-parole Sylvain Ekenge. Des affrontements ont été signalés entre des hommes en uniforme militaire et les gardes d’un homme politique local au domicile de celui-ci, sur le boulevard Tshatshi, à environ 2 kilomètres du palais présidentiel et où se trouvent également certaines ambassades.
Cela s’est produit au milieu d’une crise qui frappe le parti au pouvoir du président Félix Tshisekedi à propos des élections à la direction du Parlement qui devaient avoir lieu samedi mais qui ont été reportées.
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